BODOIN CHARLIE

 L3 _ HABITER BERRIAT

Ce projet qui se déroule au premier semestre permet de se confronter aux problématiques urbaines. Le projet propose un programme de 20 logements ainsi qu’un programme d’activité correspondant au quartier de Berriat.

Je choisis de m’implanter près du jardin Marliave pour jouir de ses qualités d’usage et de sa végétation. Le projet s’implante sur une petite place proche du jardin publique qui jouxte une école primaire.

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Le choix est donc de créer une tour de logements pour minimiser l’emprise au sol de l’édifice et par conséquent préserver au maximum l'espace urbain qui est un élément important de la scénographie du quartier. La tour repose sur un socle qui vient accueillir le programme d’activité. 

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Les logements se déclinant en tour, adoptent le concept de "la faille". La tour se scinde en deux et correspond aux volumes dédiés aux logements. "La faille" correspond à la circulation commune et aux terrasses privées des logements. Ils s’imbriquent en «semi duplex» (un niveau correspond à deux parties de duplex différents).

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Suite à une analyse sur le quartier, je constate qu’il est marqué par un fort caractère artistique et artisanal. En effet il comporte de nombreux artistes indépendants et centres culturels comme la MJC, une salle de danse, la maison des habitants de Chorier Berriat (chorale, théâtre, peinture, poterie, gym etc...), le centre d’arts contemporain «Le magasin» et autres. 

Le problème est que ces petites infrastructures ainsi que l’âme artistique et artisanale de Berriat n’est pas explicitement représentée. Chaque infrastructures ne communiquent pas et ne se rencontrent pas pour échanger, à la fois entre elles, et à la fois avec le public et les équipements publics tels que les écoles du quartier.

Partant de ce constat, le programme d’activité de ce projet est de créer une galerie d’exposition animée par un bar afin de créer une interaction entre les artistes et artisans du quartier et l’école primaire voisine.

Le bâtiment venant confiner la place sur laquelle il s’implante propose un espace public modulable. La place dégagée entre le bâtiment et l’école est un espace qui est partagé avec l’école qui peut l’utiliser comme une extension de la cour durant la récréation des enfants, et en dehors de ce temps l’espace peut être réutilisé par la galerie, comme son prolongement et proposer d’autres activités extérieures (concert, théâtre urbain...). 

Ce partage de l’espace et sa modularité se fait par un simple jeu de portail coulissant qui vient soit fermer du côté de la cour d’école soit fermer du côté de la galerie.

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Enfin le projet prend une logique urbaine car deux amis avec qui je travaille s’implantent sur les bords du jardin Marliave. La coopération entre les trois projets était inévitable afin de proposer une articulation et une stratégie urbaine cohérente et efficace. L’idée majeur de ce projet à trois est donc de lier nos projets par le parc et donc de proposer un parcours piéton de qualité pour inciter les gens à le parcourir.  Une hiérarchisation des flux piétons et automobiles s'opère.

Le jardin réunit des activités et une circulation agréable pour les piétons et la rue retrouve un sens de circulation claire. La rue est repensée de manière à ordonné et partagé équitablement le stationnement, car aujourd’hui celui-ci reste confus, anarchique et consomme énormément d’espace urbain.

Par rapport à cette volonté, le projet de galerie nie totalement l’espace de la rue par l’absence d’ouverture en façade pour intérioriser les activités et se centrer sur le square modulable. Ce procédé crée une entrée claire au projet commun et donne de l’importance à la galerie et ses activités.